Abie Loy Kemarre
Collections
- Metropolitan Museum of Art New-York, USA.
- Seattle Art Museum, Seattle Washington USA.
- Musée de Confluences, Lyon France.
- The Ishibashi Foundation Bridgestone Museum, Tokyo Japan.
- Art Gallery of South Australia
Festival of Arts Foundation Collection, Adelaide. - Adelaide University Art Collection.
- Levi-Kaplan Collection,Seattle, USA.
- Kelton Foundation Los Angeles, USA.
- Aboriginal & Torres Strait Islander Commission Collection.
- National Gallery of Victoria.
- Kerry Stokes Collection, Perth.
- Collection Philippson, Belgium.
Prix
- 1997 Finalist, 14th Telstra National Aboriginal & Torres Strait Islander Art Award, Darwin (Australie).
- 2001 Finalist, 18th Telstra National Aboriginal & Torres Strait Islander Art Award, Darwin (Australie).
Œuvres
Biographie
Abie Loy Kemarre commence à peindre en 1994 sous la direction de sa grand mère Kathleen Petyarre et sa grande tante Gloria Tamerre Petyarre.
En premier lieu, Abie Loy est née en 1972 à Utopia Station, au nord-est d’Alice Springs dans le Territoire du Nord de l’Australie centrale.
Elle appartient au groupe Anmatyerre, parle l’Anmatyerre et l’anglais.
Tout en reconnaissant que la petite fille de Kathleen Petyarre a profité de la notoriété de sa grand-mère et grande-tante Gloria Petyarre.
les 3 grands thèmes:
On peut noter que les 3 grands thèmes que l’on retrouve dans ses peintures sont le « Bush Leaf Dreaming », le « Bush Hen Dreaming » et le « Awelye ».
Au même titre que Gloria Petyarre c’est « Bush Leaf Dreaming » représentent les feuilles des plantes médicinales du bush, dans l’espoir que le bush se régénère indéfiniment, permettant ainsi aux aborigènes d’utiliser ces pouvoirs de guérison qui sont célébrés lors de cérémonies pendant lesquelles les femmes se peignent le corps les unes les autres selon leur hiérarchie au sein de la communauté en chantant et dansant leur « Dreaming ».
Par contre c’est « Bush Hen Dreaming » plus inspiré par Kathleen Petyarre dans un mixtes de peintures du » Devil Mountain Lézard » pour sa géométrie et des » Bush Leaves » pour le fond des toiles.
Mentionnons que ses peintures aux figures géométriques caractérisées par un cercle central, un demi-cercle et de larges bandes sur fond pointilliste décrivant le voyage de la poule du Bush qui erre à la recherche de son fruit préféré les baies de solanum.
Effectivement ces baies ont été une source alimentaire pendant des millénaires, dans les régions les plus arides d’Australie et les femmes aborigènes qui mangent ces baies crues ou cuites leur rendent hommage lors des cérémonies « Awelye ».
Et pour finir le thème de « Awelye » très ressemblant des peinture de Walala Tjapaltjarri qui est décliné sur toute la toile par de petits rectangles linéaires entourés de petits points, en référence aux dessins appliqués sur le corps des femmes, dans le cadre de ces cérémonies de femmes faites pour exprimer à la fois le respect pour leur terre et afficher leur responsabilité pour assurer le bien-être de la communauté.